Agriculture
Mont-de-Marsan : la préfète des Landes dénonce fermement les dégradations survenues lors des manifestations agricoles

Les manifestations agricoles menées par la Coordination Rurale dans les Landes ont pris une tournure préoccupante ce mercredi 20 novembre. La préfète des Landes a condamné avec fermeté les actes de vandalisme perpétrés contre les locaux de la MSA et de la DDTM à Mont-de-Marsan, qualifiant ces événements d’ »inacceptables ».
Des dégradations et un incendie volontaire
Au cours de la soirée, les locaux de la Mutualité Sociale Agricole (MSA) ont été la cible de dépôts sauvages, causant des dégâts matériels significatifs. Plus grave encore, un incendie a été volontairement déclenché dans l’enceinte de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM).
Ces actions, attribuées à des membres de la Coordination Rurale, ont suscité une vive réaction de la préfète, qui a souligné que « ces actes desservent la cause agricole » et s’éloignent des revendications légitimes.
Une plainte déposée par la préfecture
Face à ces événements, la préfète des Landes a annoncé son intention de déposer plainte. Elle a également précisé que l’État demanderait le remboursement des frais engagés pour réparer les dommages causés aux locaux publics.
« Je soutiens pleinement le Président et les agents de la MSA ainsi que la directrice et les agents de la DDTM, » a-t-elle déclaré, en signe de solidarité avec les institutions visées.
Reconnaissance envers les forces de sécurité et les pompiers
Dans son communiqué, la préfète a salué l’intervention rapide et efficace des forces de l’ordre et des pompiers, qui ont permis de sécuriser les sites touchés et d’éviter une aggravation des dégâts. Leur mobilisation a été essentielle pour garantir la sécurité de tous dans ce contexte tendu.
Un appel à une mobilisation pacifique
Alors que les tensions entre le monde agricole et les autorités persistent, la préfète a rappelé la nécessité de maintenir un dialogue constructif. Ces actes de vandalisme risquent de ternir l’image des agriculteurs en lutte et de compliquer les négociations autour des problématiques agricoles.
La Coordination Rurale n’a pas encore réagi publiquement à ces accusations, mais la pression s’intensifie pour que le mouvement se recentre sur des actions respectant le cadre légal.