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Agriculture

Scandale Novoporc : l’élevage de truies a été contrôlé, un rapport est en cours

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Image d’illustration. © Pexels

Un mois après les injonctions de travaux ordonnées à Novoporc pour améliorer les conditions d’élevage des truies, une inspection menée par la préfecture a eu lieu le lundi 15 janvier.

L’accès à l’élevage de truies de Mant reste restreint aux regards extérieurs, laissant une incertitude quant à l’effectivité des contrôles et des améliorations demandées à l’exploitant. De plus, la maison mère Lur Berri a fait une seule communication via un communiqué, et l’ancien gérant n’a pas répondu à Sud-Ouest, qui ont néanmoins pu interroger la préfecture des Landes. Mais l’absence de photos du lieu laisse le public avec les images de truies vivant dans leurs excréments et parfois laissées mortes au milieu des autres, des images médiatisées par FuturAsso, et dont l’authenticité avait été corroborée par plusieurs anciens salariés.

La préfecture des Landes avait ordonné des travaux et aménagements visant à améliorer les conditions de vie des truies dans un délai d’un mois à partir du 12 décembre 2023. Ce mardi 16 janvier, la préfecture a déclaré que « l’exploitant de l’établissement Novoporc, à Mant, a adressé aux services de l’État le 12 janvier 2024 un dossier détaillant les mesures mises en œuvre ou prévisionnelles ». Un contrôle sur place a été déclenché le 15 janvier pour vérifier la mise en œuvre de ces mesures, et un rapport d’inspection sera élaboré cette semaine.

Amélioration constatée

« Les premières vérifications effectuées ont permis de constater une amélioration de la situation, notamment en matière d’alimentation et d’abreuvement des animaux, et l’application des prescriptions concernant la gestion des effluents et de l’équarrissage. », a déjà révélé la préfecture, qui ajoute néanmoins la nécessité d’un examen complémentaire notamment en ce qui concerne les aspects structurels des bâtiments. En attendant la remise du rapport, la préfecture des Landes souligne également la présence d’une surveillance vétérinaire sur site, ainsi qu’un suivi régulier de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations.