Faits Divers
Bordeaux : jusqu’à 18 mois fermes pour trafic de cocaïne
Devant un immeuble bordelais, les policiers de la sûreté urbaine de Bordeaux ont campé après avoir constaté un bon nombre d’allées et venues d’individus. Trois d’entre eux ont été jugés ce lundi 28 novembre pour trafic de cocaïne.
C’est sur la base d’un renseignement et d’un prénom que les policiers de la sûreté urbaine de Bordeaux ont surveillé les allées et venues express d’individus. Selon nos confrères de Sud Ouest, trois individus ont été jugés lundi 28 novembre dans le cadre d’un trafic de cocaïne.
Le substitut du procureur, Julien Heuty, requiert 2 ans, 18 mois dont 9 avec sursis et 18 mois ferme. « Dans ce type de dossier, les prévenus ont une tendance à la mythomanie, minimisent ou noient le poisson. » Le président du tribunal, Marc Fritsch, s’insurge : « Il ne faudrait pas prendre le tribunal pour un lapin de six semaines ».
A l’issue de l’audience, le trio a été incarcéré
Hamadi Ksouri a été contrôlé à la sortie de l’immeuble avec près de 2 000 euros en espères, 3 grammes de cocaïne et un téléphone volé qui contenait des messagers et des photos de poudre blanche et d’ovule. L’accusé assure néanmoins que la liste accompagnée de chiffres qui a été trouvé à son domicile n’est pas la comptabilité d’un trafiquant. S’il se rend à cette adresse, c’est uniquement pour consommer avec un ami. Lui sera condamné à 18 mois fermes.
Son ami, Karim Rezki, écopera de 15 mois fermes. « C’est le seul à avoir une adresse à son nom. Il est consommateur, pas dealer. Mais même à cinq grammes par semaine, à 40 euros le gramme, quand on est au RSA, ça ne rentre pas dans le budget, il faut financer cette consommation », pose Me Anne-Charlotte Moulins, l’avocate de l’homme.
Ayoud Hbibi, le livreur, est innocenté par deux tests quant à son addiction. Il est accusé néanmoins de vendre via un site ou à domicile. Il est condamné à 10 mois fermes et une interdiction du territoire français de 3 ans.
A l’issue de l’audience, le trio a été directement incarcéré.
