Opération de démoustication à Capbreton dans les Landes

La préfète des Landes et l’ARS Nouvelle-Aquitaine ont annoncé ce lundi, le lancement d’une opération de démoustication dans la commune de Capbreton.

Pourquoi une opération de démoustication :
Une personne a été contaminée par le virus de la dengue lors d’un séjour dans les Antilles, la deuxième
quinzaine d’août. Cette personne, à son retour, a fréquenté la commune de Capbreton.
Le mode de transmission de la dengue est par l’intermédiaire d’un moustique tigre infecté. Lorsqu’un
moustique tigre pique une personne atteinte de la dengue, il prélève le virus et peut le transmettre à une personne saine à l’occasion d’une autre piqûre.

Les personnes infectées par le virus de la dengue peuvent transmettre l’infection au maximum 7 jours après l’apparition des premiers symptômes. Aussi, afin d’éviter que le virus ne se répande, et pour casser la chaîne potentielle de transmission sur le lieu de villégiature de cette personne infectée, l’ARS a mandaté l’entreprise Altopictus pour confirmer ou infirmer la présence du moustique tigre sur la commune. ALTOPICTUS a confirmé la présence du moustique tigre sur les secteurs enquêtés fréquentés par cette personne, ce qui amène à déclencher la mise en œuvre d’une opération de démoustication ponctuelle.

Mise en oeuvre :

L’objectif est d’éliminer les moustiques tigres présents dans les lieux fréquentés par le patient, afin
d’éviter tout risque de propagation du virus dans l’hypothèse où ils auraient été contaminés en piquant
cette personne.
Le moustique tigre se déplace très peu dans son lieu de vie, ne nécessitant de ce fait, que des périmètres de traitements très restreints (rayon de l’ordre de 150 m seulement) autour des lieux de présence identifiée du moustique où la personne s’est rendue ; Ce traitement insecticide est prévu dans la nuit du lundi 7 septembre 2020 au mardi 8 septembre 2020, entre 22h et 7h, dans les secteurs suivants de CAPBRETON :

• Secteur de l’avenue des Alouettes.
• Secteur de la place de la gare.
• Secteur de l’avenue du Général de Gaulle.

Les personnes résidant dans les aires concernées sont prévenues du traitement par information papier distribuée dans les boites aux lettres, ou affichée, afin qu’elles puissent prendre les mesures de précautions pour ne pas être exposés au produit.