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Environnement

Pollution atmosphérique : les Landes de nouveau en procédure d’alerte

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Crédits : Futura Sciences.

Au regard des informations transmises par ATMO NOUVELLE AQUITAINE concernant la pollution atmosphérique , la préfète a décidé pour les journées du 3 au 6 mars 2021 de déclencher le second niveau du dispositif de gestion des épisodes de pollution : la procédure d’alerte.

Cette dégradation de la qualité de l’air est due principalement à l’apport de poussières désertiques amenées du Sahara par des vents de sud aujourd’hui et provient également des activités humaines telles que le chauffage domestique, l’écobuage, le trafic routier ou encore l’agriculture. Demain, les conditions
météorologiques anticycloniques seront favorables au maintien de concentrations élevées en particules dans les Landes. Par ailleurs, un arrêté zonal n°1 du 3 mars 2021 portant mesures pour limiter la pollution de l’air ambiant par les particules en suspension PM10, la préfète a décidé les mesures réglementaires de réduction des émissions reprises ci-après.

La pollution atmosphérique peut être à l’origine de la survenue de symptômes respiratoires
(toux, essoufflement, majoration des crises d’asthme, etc.), d’irritations des yeux et de la
gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire.

Les limitations de vitesse abaissées de 20km/h

Pour lutter contre cette pollution atmosphérique, la préfète des Landes a pris la décision d’abaisser les limitations de vitesse de 20km/h. Par conséquent, la vitesse maximale sera de 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h. De 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h et de 70 km/h sur les portions d’autoroutes, de voies rapides et de routes nationales et départementales normalement limitées à 80 ou 90 km/h. De plus, il y aura également une suspension des éventuelles dérogations pour brûlage des déchets verts à l’air libre (feux dejardin), y compris dans des incinérateurs, sauf en cas de problème sanitaire avéré (cas de l’incinération des végétaux comportant des maladies et des bois infestés de termites). Et enfin, le report à la fin de l’épisode de pollution des activités émettrices de poussières de certaines industries (report de certaines opérations de nettoyage, phase d’arrêt ou de redémarrage) sous réserve de ne pas mettre en cause la sécurité.