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La CGT Educ’Action des Landes veut « ouvrir les yeux » sur la précarité des AESH

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Crédit : Collectif AESH en Action

La CGT Educ’Action veut « ouvrir les yeux du Ministre » sur la précarité des AESH qui doivent, pour la plupart, cumuler les activités.

Sébastien Cazaubon vie à Commensacq et exerce le métier d’AESH. Il est également syndiqué à la CGT Educ’Action et fait parti des nombreux AESH à se battre pour « ouvrir les yeux de nôtre Ministre » explique-t-il. « Nous vivons avec un salaire en moyenne de 700 euros, pour certes un magnifique métier, mais compliqué parfois psychologiquement. Pourtant nous sommes les piliers de l’inclusion scolaire » indique Sébastien Cazuabon, qui doit cumuler les activités. « Je suis obligé d’avoir 3 activités. Nous n’avons aucun statut dans la fonction publique et avec la nouvelle ligne directrice du gouvernement, depuis la rentrée nous devons multiplier les accompagnements et parfois plusieurs élèves dans la même classe avec juste un AESH« . « Comment pouvez accompagner des élèves au mieux dans de telles conditions ? » se questionne-t-il « Avant on avait un établissement d’affectation, depuis la rentrée on a jusqu’à 10 établissements d’interventions. On s’oriente vers un accompagnement au rabais, comme on peut le voir dans certaines structures médico-sociales, par exemple les ehpad« .

Mettre en lumière une activité peu reconnue

Les AESH (accompagnants d’élèves en situation de handicap) ont pour rôle d’intervenir en milieu scolaire, de la maternelle au lycée, pour aider des enfants ou adolescents ayant un ou des handicap(s). L’handicap peut aller du simple trouble de l’attention ou du comportement à l’handicap moteur lourd. En passant par Trouble du Spectre Autistique à la dyslexie, la trisomie, les troubles neurologiques ou un cancer, le rôle des AESH est « d’accompagner au mieux les élèves pour qu’ils suivent une scolarité « presque » normale« . « Cela passe par de l’aide à la concentration, canaliser la violence ou crise, aide à la prise de note. Cela passe parfois par des actes de soins, c’est à dire aide au repas, transfert, aide pour aller aux toilettes, aide à la socialisation » raconte Sébastien Cazaubon. Ce dernier a rencontré plusieurs députés de la région Nouvelle-Aquitaine pour évoquer cette précarité, il s’est également rapproché de Jean Lassalle et son Mouvement « Résistons! » ainsi que sollicité de nombreux artistes, sportifs et personnalités comme Anne Roumanoff, Cyril Dumoulin, Norbert Tarayre, Anthony Joubert, Tex et bien d’autres encore. Sébastien Cazaubon s’investit également dans une pétition qui a déjà rassemblé plus de 47 000 signatures.