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Faits Divers

Dax : des anciens élèves accusent des prêtres et un surveillant d’abus sexuels

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Sept anciens élèves du collège privé Notre-Dame du Sacré-Cœur, surnommé « Cendrillon », à Dax (Landes), affirment avoir été victimes d’abus sexuels et de violences entre les années 1960 et 1980. Selon des témoignages recueillis vendredi 28 février par « ici Gascogne », ils accusent trois prêtres et un surveillant d’agressions sexuelles et de viols.

Selon France Info, les victimes souhaitent désormais se regrouper en collectif, à l’image de celui de Notre-Dame de Bétharram, pour faire entendre leur voix et tenter d’obtenir justice.

Des prêtres mis en cause dans des témoignages

Parmi les religieux cités, l’abbé G., qui a officié au collège de 1957 à 1963, aurait convoqué des élèves le soir dans sa chambre, sous prétexte de confession. Selon des témoignages, il les faisait asseoir sur ses genoux et leur imposait des attouchements. Un ancien élève affirme avoir échappé de justesse à une agression en quittant la pièce lorsque le prêtre tentait de défaire sa ceinture. Après son passage à Dax, l’abbé G. est devenu prêtre à Biscarrosse, puis instituteur à Tartas (Landes). Il est décédé en 1980.

Deux autres prêtres, également morts aujourd’hui, sont accusés d’actes similaires. L’abbé C., présent au collège de 1959 à 1968, aurait remplacé les confessions du soir par des attouchements et des baisers forcés. Un autre religieux, l’abbé V., est accusé par un ancien élève de viol.

Un surveillant accusé de violences et de viols

Les témoignages recueillis pointent aussi un surveillant laïc, Monsieur M., qui aurait abusé d’un élève pendant quatre ans, lui imposant des violences sexuelles répétées. Les archives de l’établissement indiquent qu’il a été employé de 1961 à 1964, puis de 1970 à 1976. Son frère, également surveillant dans le même collège, est accusé d’avoir violé au moins un élève dans les années 1980.

Plusieurs anciens élèves et surveillants décrivent une atmosphère de violence permanente. Un surveillant était connu pour avoir « toujours un bâton à la main », infligeant des punitions sévères telles que des stations prolongées à genoux avec de lourds dictionnaires dans les mains. D’autres évoquent des coups de poing, de pied et des gifles avec une chevalière retournée.

Des plaintes classées sans suite

Interrogé sur ces accusations, le directeur actuel de l’établissement, Emmanuel Ortolo, confirme avoir entendu parler de sanctions corporelles infligées par d’anciens employés, dont l’un avait « la main lourde », et un autre qui était « très dur ». Il précise toutefois n’avoir jamais connu personnellement les personnes mises en cause et assure avoir découvert l’affaire le 24 février.

Deux plaintes avaient été déposées en 2021, mais elles ont été classées sans suite pour cause de prescription. Contactés par « ici Gascogne », les parquets de Dax et Mont-de-Marsan indiquent ne pas avoir reçu d’autres plaintes récentes concernant l’établissement.

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