Dans les Landes, un lycéen et sa famille contaminé par le variant Indien.

Le mercredi 2 juin, l’Agence Régionale de Santé a confirmé la contamination par le variant Indien, d’une famille domiciliant dans l’agglomération Dacquoise.

La contamination remonte à plusieurs semaines mais elle n’a pu être confirmée que ce week-end en raison de la complexité à identifier ce variant. C’est après un test positif d’un lycéen que les inquiétudes se sont levées. Après avoir attendu la semaine de contamination des cas contacts, sa mère et ses deux soeurs, les résultats étaient formels. Lui et sa famille étaient contaminées par le variant indien désormais nommé « Delta » par l’OMS. En tout, le processus d’identification a duré 1 mois car le test du lycéen remonte à début mai. Cette attente est expliquée par Didier Couteaud, délégué départemental de l’ARS dans les Landes « Le criblage de ce variant ne peut s’effectuer qu’à Lyon, afin de séquencer le variant ». Comme l’explique Francebleu, ce mois d’identification peut laisser penser que le virus a eu le temps de diffuser dans le département.

Mystère autour de l’origine du variant

Le lycéen explique n’avoir été en contact avec aucune personne ayant récemment voyagé en Inde ou Angleterrre, pays où le virus est le plus détecté. Il y a donc deux hypothèses possibles selon l’ARS. Le variant Indien est apparu dans les Landes à la suite d’une mutation locale ou bien il circule depuis plusieurs semaines dans le département et la difficulté à l’identifier expliquerait qu’aucun cas n’ait été recensé. Dans son article, Francebleu explique que les variants naissent à la suite d’une mutation du virus en raison de sa multiplication. Il est donc tout à fait possible que le virus Indien soit présent dans les Landes, voire même des sous-lignées.

Dépistage massif et intensification de la vaccination dans l’agglomération Dacquoise

Les autorités sanitaires ont donc décidé d’envoyer plus de doses dans le centre de vaccination de Saint-Paul-lès-Dax et dans les maisons de santé de Labatut et Pouillon. L’ARS a aussi ordonné que les séquençages et les criblages des tests afin de vérifier la présence ou non du variant Indien. Enfin, le cas de l’école de Port-de-Lanne suscite aussi l’inquiétude de l’ARS puisqu’une vingtaine d’élèves ont été contaminés. Ils recevront donc le même traitement.