Environnement
Le dispositif anti-grêle revu pour mieux protéger les particuliers et agriculteurs des Landes
Le dispositif anti-grêle déjà existant dans la région va être revu pour mieux protéger les particuliers et agriculteurs landais, indique Sud ouest dans un de ces articles .
Un dispositif anti-grêle existe déjà et il fonctionne grâce à l’Association départementale de défense et de lutte contre les fléaux atmosphériques. Ce dispositif repose sur 95 générateurs à iodure d’argent. Ce sont des machines qui font brûler une solution d’acétone et de iodure d’argent qui produisent 200 000 noyaux d’argent par minute et qui s’élèvent dans les couches basse de l’atmosphère entre 1000 et 1500 mètres d’altitude. Ce dispositif est allumé, au minimum 4 à 5 heures avant le départ prévu d’un orage. Lorsqu’un orage arrive, le dispositif se met à pomper ces particules, il les fait s’élever jusqu’à 12 kilomètres d’altitude. Pour déclencher le dispositif, on se repose sur Météo France et l’observatoire privé Kéraunos qui donnent une probabilité de survenue de risque de grêle qui va de 0 à 100%. Le dispositif est déclencher systématiquement dès que le risque de grêle annoncé le matin pour la journée était supérieur à 40%. Lorsque le risque était entre 30 et 40%, il y avait une vigilance pendant la journée pour voir si le risque risquait d’évoluer vers 40 dans ce cas les générateurs étaient lancés, explique le quotidien régional.
Une amélioration nécessaire
En juin, il s’est produit 2 orages ainsi que de la grêle sur Caupenne et Labastide d’Armagnac où la probabilité annoncée était de 12 et 17%, des risques quasi-nuls et pourtant, il y a eu des orages violents ainsi que de la grêle. Cela a amené l’association à réviser la façon de déclencher le dispositif. Maintenant les journées qui sont inférieures à 30% de risque de grêle, il y a deux vigilances dans la journée à midi et à 15 heures pour surveiller l’activité électrique qui approche des Landes sur l’Océan Atlantique et sur le nord de l’Espagne. Si la probabilité est très faible mais qu’il a une activité électrique proche qui est en train de monter dans ce cas, les générateurs seront allumés, tout comme si une prévision de hausse de températures assez soudaine pour la fin d’après-midi. Désormais, l’association va surveiller ces deux facteurs sur des journées ou normalement il n’y a pas de risques.
« Le dispositif anti-grêle est déclenché en moyenne 12 à 15 fois par an dans le département des Landes et jusqu’à 30 déclenchements les années les plus sinistres. » explique Sud Ouest.
Le coût de ce dispositif s’élève à 120 000 €, financés par le Conseil départemental des Landes (85 000 €) et la Chambre d’agriculture (35 000 €).