Saint-Paul-lès-Dax : Catherine Raba officialise sa candidature aux municipales de 2026

Catherine Raba a annoncé ce jeudi 13 novembre 2025, à 14 h 30, depuis le bar du Marché à Saint-Paul-lès-Dax, qu’elle se présentera aux élections municipales du 15 mars prochain. Il s’agit de sa première candidature en tant que tête de liste, elle qui occupe aujourd’hui le rôle de cheffe de l’opposition face au maire Julien Bazus.

Élue municipale depuis 2014, Catherine Raba a d’abord siégé aux côtés de Catherine Delmon avant de prendre la tête de l’opposition en 2020. Elle est également vice-présidente de la communauté d’agglomération du Grand Dax, auprès de Julien Dubois.

Un diagnostic appuyé par une consultation citoyenne

Devant la presse, la candidate a expliqué avoir confronté son propre ressenti sur l’action municipale à celui des habitants. En juillet, un questionnaire diffusé à la population avait recueilli 611 réponses, dont 67 % jugeaient insatisfaisante l’action de la municipalité. « Un état d’esprit confirmé lors des différentes réunions publiques que nous avons organisées en octobre », souligne-t-elle.

Catherine Raba affirme se présenter « afin de protéger une qualité de vie aujourd’hui menacée, mais aussi pour porter un projet innovant et ambitieux pour les 6 années à venir ».
Un cadre de vie à préserver et une critique de l’immobilisme municipal
Parmi ses priorités, elle met en avant la protection « du cadre de vie saint-paulois aujourd’hui menacé par une multiplication de projets immobiliers que la municipalité a suscités et/ou encouragés ». Selon elle, il est désormais nécessaire « d’y mettre un frein et de préserver la qualité de vie à laquelle nous sommes tant attachés ».
Elle pointe également « une sorte d’inertie qui gagne l’action municipale », indiquant que « seulement 27 % des investissements que l’actuelle municipalité avait elle-même prévus ont été réalisés, et 18 % l’année précédente ».

Une alternative revendiquée pour 2026

Catherine Raba souhaite « présenter une alternative aux Saint-Paulois », articulée autour d’un projet municipal « innovant et ambitieux », mais aussi d’une nouvelle méthode de gouvernance basée sur « l’écoute et une approche non partisane », afin « d’éviter de gouverner de manière idéologique et dogmatique ».