US Dax-Stade Montois : le derby landais délocalisé au Pays basque et officialisé lundi

La délocalisation du match tant attendu entre l’US Dax et le Stade Montois au stade Jean-Dauger à Bayonne sera officiellement actée ce lundi 7 octobre 2024.

Selon Sud-Ouest, cette rencontre, comptant pour la 11e journée de Pro D2, aura lieu le samedi 16 novembre à 16h30. L’accord entre l’Aviron Bayonnais, qui gère le stade dans le cadre d’un bail emphytéotique, et l’US Dax n’attend plus que la signature finale des contrats. Le directeur général du club dacquois, Adrien Asteggiano, a salué « l’aide apportée par le président Philippe Tayeb et ses équipes très efficaces » dans l’organisation de cet événement hors du commun.

Une opération commerciale juteuse

Cette délocalisation, révélée initialement par Sud Ouest, vise à générer d’importants revenus pour l’US Dax. Selon Asteggiano, le club espère tirer un bénéfice situé entre « 300 000 et 400 000 euros », en grande partie grâce à l’augmentation de la capacité d’accueil de Jean-Dauger, qui passe de 4 500 places assises à 13 500, ainsi qu’une hausse des hospitalités, de 1 000 à près de 2 200.

Du côté bayonnais, les retombées financières initiales avaient été évaluées à 150 000 euros, mais « le montage est différent, nous ne sommes plus exactement sur cette somme », précise le dirigeant de l’USD, sans donner plus de détails sur le montant exact du loyer. Ce dernier inclut une large gamme de services, allant de la sécurité à la régie, en passant par l’accueil des spectateurs et l’utilisation des écrans Led du stade.

Un choix financier et sportif

La délocalisation du derby landais ne fait cependant pas l’unanimité dans le département des Landes, notamment du côté de la mairie de Dax. Si les retombées économiques sont incontestablement un argument de poids, l’aspect sportif joue également un rôle clé. Ce match contre le Stade Montois sera le sixième et dernier d’un bloc de rencontres particulièrement exigeant pour l’US Dax.

« On a conscience d’organiser un derby en terrain neutre, mais c’est une chance pour les joueurs et le staff de jouer devant un public plus nombreux », avance Benjamin Gufflet, bras droit du président du directoire. En effet, jouer dans un stade d’une telle envergure, avec une affluence bien supérieure à celle habituelle, pourrait offrir aux joueurs une nouvelle dynamique.