Environnement

Une loutre testée positive à la grippe aviaire dans les Landes : un cas inédit près de Dax

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DR : Une loutre trouvée près de Dax a été testée positive à la grippe aviaire, un cas inédit dans les Landes qui confirme la circulation du virus dans la faune sauvage

Une loutre retrouvée à Beylongue, près de Dax (Landes), a été dépistée positive au virus de la grippe aviaire, un cas inédit dans le département déjà touché ces dernières semaines par de nombreux épisodes chez les grues cendrées.

Un cas détecté dans le cadre du réseau de surveillance Sagir

L’animal avait été recueilli le 10 novembre dans le cadre du dispositif Sagir, chargé de suivre la santé de la faune sauvage. Selon la préfecture, la loutre présentait « des difficultés respiratoires, digestives et locomotrices » avant de mourir. Les analyses ont confirmé sa contamination par le virus influenza aviaire.

Une seconde loutre présentant des symptômes similaires a également été retrouvée, mais son test s’est révélé négatif. Aucun autre cas n’a été identifié depuis, mais les autorités parlent d’un « signal préoccupant » révélant une circulation active du virus dans la faune sauvage.

Le département en vigilance renforcée

Selon France 3, depuis le 22 octobre, la France métropolitaine est classée en risque « élevé » de grippe aviaire. Les Landes sont particulièrement surveillées après la découverte de grues cendrées mortes dans la réserve d’Arjuzanx ou encore près du lac d’Orthez.
La préfecture rappelle que, malgré l’existence d’un vaccin depuis deux ans, celui-ci n’est utilisé que pour les oiseaux d’élevage.

Des mesures renforcées dans les élevages

Face au risque de propagation d’un virus hautement pathogène, un arrêté ministériel impose depuis le 21 octobre plusieurs obligations, notamment la mise à l’abri des volailles, de leur alimentation et de leur abreuvement afin d’éviter les contaminations via les oiseaux sauvages. Comme l’expliquait récemment Frédérique Henrion, directrice départementale de la protection des populations de la Gironde, « il s’agit de mesures de biosécurité renforcée ».

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