Mont-de-Marsan

Base aérienne de sécurité civile à Mont-de-Marsan : Bruno Retailleau met fin aux espoirs

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Le projet d’une seconde base aérienne de sécurité civile à Mont-de-Marsan, initialement annoncé par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ne verra finalement pas le jour. Dans un courrier adressé aux autorités concernées, le président du groupe Les Républicains au Sénat, Bruno Retailleau, a clairement fermé la porte à cette implantation.

L’annonce initiale de Gérald Darmanin
Le 2 août 2023, Gérald Darmanin avait dévoilé à Libourne la création d’une unité d’intervention et d’instruction de la Sécurité Civile. Dans le même élan, il annonçait dans une interview au journal Sud Ouest l’installation prochaine d’une deuxième base aérienne à Mont-de-Marsan, en complément de celle existante à Nîmes. Le ministre précisait alors « travailler sur le nombre et le type d’appareils concernés » par cette initiative.

Soutien local et attentes fortes
Dans le sillage de cette annonce, la députée Geneviève Darrieussecq exprimait sa satisfaction. « J’ai fait valoir les atouts de Mont-de-Marsan dans le cadre du déploiement de ces forces nouvelles. Je suis ravie. J’attends la suite. » Une déclaration qui témoignait de l’optimisme local quant à l’arrivée d’un tel dispositif dans les Landes.

Le revirement confirmé par Bruno Retailleau
Mais l’espoir a été douché. Après plusieurs interpellations adressées au gouvernement sur ce sujet, Bruno Retailleau a clarifié la position de l’exécutif dans une réponse écrite :
« L’installation d’une deuxième base aérienne pérenne dans le Sud-Ouest n’est pas prévue pour l’instant. »

Une volte-face critiquée
Cette réponse marque un recul notable par rapport aux annonces estivales du ministre de l’Intérieur. Pour ses détracteurs, ce revirement témoigne d’un manque d’engagement du gouvernement et de ses soutiens quant à la protection du massif forestier landais et à la sécurité des habitants.

Une communication mise en cause
Ce retournement de situation alimente les critiques sur la gestion du dossier. « Ce dossier aurait mérité un peu moins de communication et un peu plus de sérieux pour que les moyens mis en œuvre dans la lutte contre les incendies soient à la hauteur des enjeux », conclut la source à l’origine de cette alerte.

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