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Violences conjugales : les services de l’Etat dans les Landes restent mobilisés

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Violences conjugales : les services de l’Etat dans les Landes restent mobilisés (DR)

La lutte contre ces violences est une priorité nationale, fortement réaffirmée pendant cette période de gestion de crise sanitaire liée au COVID 19, que traverse actuellement la France.

La mesure de confinement prise pour limiter la propagation du virus est malheureusement propice à une recrudescence des violences conjugales. Une augmentation de ces violences de près de 32 à 36 % a été observée au niveau national.

Dans les Landes, la hausse des appels liés à cette problématique au centre 15 et du nombre de prise en charge des femmes victimes de violences conjugales par le CIDFF pour la période du 16 au 31 mars montrent une recrudescence de ces violences.

Dans ce contexte, l’ensemble des services d’État dans les Landes, sous l’autorité de la préfète, et les acteurs de terrain restent pleinement mobilisés et assurent la continuité de leurs missions de prise en charge et d’accompagnement des victimes avec la plus grande vigilance.L’objectif est que les victimes ne restent pas murées dans le silence et qu’elles puissent être écoutées et bénéficier d’un suivi, d’un accompagnement ainsi que d’un hébergement d’urgence si elles souhaitent quitter, seules ou avec leurs enfants, le domicile conjugal. 

La préfète rappelle que les victimes de violences conjugales peuvent quitter le domicile sans l’attestation de déplacement dérogatoire. Elles peuvent trouver une aide auprès d’un réseau de professionnels spécialisé qui œuvre depuis de très nombreuses années.

Ce réseau est constitué des services administratifs de l’État, de la police, de la gendarmerie, de la Justice, du Conseil départemental, des hôpitaux, des travailleurs sociaux, des associations d’aide aux femmes dont le référent violences du CIDFF et de l’ADAVEM, ainsi que des structures spécifiques d’hébergement. Elles peuvent également pendant cette période de confinement, se rendre dans les pharmacies pour demander de l’aide et déclencher l’intervention des forces de l’ordre. Il n’y a pas de mot de code à employer.

La Délégation aux droits des femmes et à l’égalité auprès de la préfète des Landes a élaboré une fiche (annexe 1) recensant toutes les coordonnées des dispositifs vers lesquels les victimes, mais aussi les témoins, peuvent s’adresser pour signaler les faits et être aidés. Ce document sera adressé aux centres commerciaux et aux commerces de détail alimentaire, à l’association des maires des Landes ainsi qu’aux présidents des contrats locaux de sécurité et de prévention de la délinquance.

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