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Hommage à Jean-Louis Deyris : Plus de 600 personnes présentes aux obsèques du ganadère emblématique

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Ce lundi 28 octobre à Amou, un dernier adieu a été rendu à Jean-Louis Deyris, figure majeure de la course landaise. La cérémonie a réuni plus de 600 personnes, soulignant l’empreinte indélébile laissée par ce ganadère au cœur du monde tauromachique.


Une cérémonie hors de l’église pour accueillir la foule

Selon France Bleu, l’église d’Amou ne pouvant contenir la foule venue honorer la mémoire de Jean-Louis Deyris, la cérémonie s’est déroulée sur le terrain de basket de la plaine des sports. Près de 600 personnes, amis, proches et figures du milieu de la course landaise, se sont rassemblées pour saluer cet homme à la personnalité marquante, disparu dans la nuit du 25 octobre, victime d’un accident cardiaque.

Des sauteurs et écarteurs, en costumes traditionnels, avaient tenu à se présenter en habits de lumière pour rendre hommage à celui qui fut leur mentor. « La semaine dernière, au moment des saluts, tu m’as glissé entre deux portes : On va tout faire péter ! Vous allez voir… Aujourd’hui, je garde ses paroles comme une promesse, la garantie de vivre de grands moments », se remémore avec émotion Patrice Larrosa, président de la Fédération française de course landaise, qui salue l’esprit passionné de Jean-Louis Deyris. Pendant l’office, le prêtre, dans un clin d’œil à la culture taurine, invite son âme à rejoindre non pas le paradis, mais « les arènes célestes ».


Un héritage à poursuivre : Laurent Deyris reprend la ganaderia familiale

Alors que le cercueil quittait le terrain, accompagné des notes de « l’Ave Maria » de Caccini, les témoignages de respect et d’affection se multipliaient. Les maires des Landes ont salué les combats que Jean-Louis Deyris a menés pour préserver et défendre la course landaise. Ses proches, amis et anciens compagnons de route se sont également rappelé les moments partagés à sa table, où plaisanteries et éclats de rire se mêlaient aux discussions animées.

Jean-Louis laisse derrière lui un héritage précieux : la ganaderia Deyris, qui sera désormais dirigée par son fils, Laurent. Ce dernier, fidèle aux valeurs de son père, a accepté de reprendre les rênes de cette tradition familiale, perpétuant ainsi l’héritage et la passion de Jean-Louis pour la course landaise.

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