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Élevage clandestin dans les Landes : découverte de maltraitances sur des kangals

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Des forces de gendarmerie ont mis au jour un élevage clandestin au sud des Landes, où des chiens étaient victimes de maltraitances, vivant dans des conditions déplorables. Le propriétaire de cet élevage a été appréhendé le mercredi 6 mars et fera l’objet d’une comparution devant la justice en avril prochain.

Selon France Bleu, lors d’une patrouille dans le secteur de Bassercles, à la frontière des Landes et des Pyrénées-Atlantiques, les gendarmes sont confrontés à des aboiements et des pleurs de chiens. Cette découverte les mène à un élevage clandestin où trois Kangals, des chiens de berger réputés pour leur force, sont retrouvés dans des conditions précaires, vivant dans un enclos construit illégalement.

Des mutilations et des animaux décédés

Les forces de l’ordre constatent que certains chiens ont subi des mutilations, notamment des coupures d’oreilles sans anesthésie, une pratique illégale en France. De plus, un cadavre de chien est découvert enterré sur le terrain, tandis que l’enquête révèle que deux autres animaux sont décédés entre 2017 et 2024.

Enquête et garde à vue

Une enquête est ouverte en collaboration avec la division nationale de lutte contre la maltraitance animale et d’autres services compétents. L’enquête remonte rapidement à un artisan des Pyrénées-Atlantiques, déjà connu de la justice, qui importait des chiens étrangers pour la reproduction en vue de la vente de chiots.

Le propriétaire de l’élevage clandestin a été placé en garde à vue le 6 mars et ne reconnaît qu’une partie des faits. Des plaintes ont été déposées par la SPA pour maltraitance et par la mairie de Bassercles pour infractions à l’urbanisme. L’artisan comparaîtra devant le tribunal de Dax le 11 avril, risquant jusqu’à cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende. Les trois chiens maltraités ont été confiés à la SPA de Capbreton.

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