Collège Léon des Landes à Dax : une situation alarmante face à l’absence récurrente des professeurs

L’absentéisme des enseignants au collège Léon des Landes inquiète de plus en plus les parents d’élèves. Depuis le début de l’année scolaire, de nombreuses classes font face à un manque criant de cours.

Un parent d’élève de cinquième témoigne : « A ce jour, ma fille a déjà cumulé 80 heures de cours non assurés, soit près de trois semaines de pédagogie perdues. Et nous ne sommes qu’à la moitié de l’année scolaire ! ».

Un constat alarmant qui ne se limite pas à une seule classe. Plusieurs niveaux sont touchés par ces absences prolongées, affectant notamment les matières fondamentales comme le français, les mathématiques et l’anglais. « Les professeurs sont souvent en arrêt maladie, parfois pour de longues durées, et ne sont que très rarement remplacés », déplorent les parents.

Des parents en quête de solutions

Face à cette situation, les associations de parents d’élèves multiplient les actions pour alerter les autorités académiques. Un courrier a été adressé au rectorat de Bordeaux le 5 février dernier, mais reste à ce jour sans réponse. « Nous nous interrogeons sur les raisons de ces absences prolongées et sur l’absence de solutions mises en place pour assurer la continuité pédagogique », expliquent les parents d’élèves.

Alors que le gouvernement propose de réduire les vacances scolaires et d’ajouter de nouveaux enseignements, les parents s’insurgent : « Avant d’ajouter des matières, ne faudrait-il pas d’abord assurer la présence des enseignants en poste et garantir les cours de base ? ».

Une mobilisation en cours

Pour tenter de faire bouger les choses, la FCPE des Landes a lancé une pétition afin d’alerter le nouveau Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale (DASEN). Elle est accessible à l’adresse suivante : https://chng.it/YXtTXrfwmF. Les parents espèrent ainsi rassembler un maximum de signatures pour obtenir des mesures concrètes et rapides.

En attendant une réaction des autorités, l’inquiétude grandit au sein des familles, qui redoutent un retard irrattrapable pour leurs enfants. « Nous sommes démunis face à cette situation. Nous avons besoin d’aide pour que nos enfants ne soient pas les oubliés du système éducatif », concluent-ils.