Charente Maritime

Après un accueil exceptionnel au Québec, le documentaire « La Ville d’un rêve » arrive en France

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Le documentaire arrive en France après un franc succès au Québec (Crédit image : Pixabay)

Le documentaire « La Ville d’un rêve » arrive en France après un accueil exceptionnel au Québec et à Ontario. Par la productrice Annabel Loyola, il a été projeté ce jeudi 10 novembre à l’auditorium de la Halle aux vivres de Brouage.

Conservé à la Bibliothèque Mazarine à Paris, le manuscrit original « Histoire du Montréal », dont s’est inspiré Annabel Loyola, retrace l’histoire des 30 premières années de Montréal du point de vue de Jeanne Mance. Selon nos confrères de Sud Ouest, ce manuscrit révèle le récit des mémoires de la fondatrice de Montréal mais aussi de l’Hôtel-Dieu.

Dans ce film, Annabel Loyola revient sur un projet de société rêvé. Au tout début de son travail, elle se confiait en racontant que ce projet était « imaginé et conçu sur papier par une poignée de personnes, et ce, bien avant la fondation de Montréal et la venue de ses premiers habitants en 1642​ ».

Les mémoires cachées de Jeanne Mance révélées dans ce documentaire

La ville de Montréal serait né d’un rêve. Celui de personne qui poursuivaient un idéal. Mais qui étaient-ils ? Quel est cet idéal qu’ils poursuivaient et surtout pourquoi ? Une chose est sûr, ils étaient persuadés de pouvoir créer un monde meilleur en Nouvelle-France.

Les réponses, elles se trouvent dans le fameux manuscrit, écrit il y a 350 ans, au XVIIe siècle. Il retracerait les mémoires « cachées » de Jeanne Mance. Avec un regard tout nouveau et personnel, la réalisatrice Annabel Loyola a revisité ce récit dans lequel le passé se lie inexorablement avec le présent.

Et, pour tous les amoureux d’histoire, voici un extrait de ce fameux manuscrit trois fois centenaire :

« Je vous envoie, messieurs, cette relation afin qu’elle vous serve d’un vaisseau fort commode pour venir au Montréal sans que vous ayez besoin pour cela de remèdes pour disposer vos corps aux rigueurs du voyage. Si vous êtes incommodés d’un mal de mer importun, ne craignez pas les soulliers en ce trajet car le branlement de ce navire n’augmentera aucunement vos douleurs : si vous avez l’estomac faible et que vous appréhendiez par trop les maux de cœur que cause ordinairement une mer agitée, fiez-vous sur ma parole […] »

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