Mont-de-Marsan
L’armée à la recherche d’une bombe inerte perdue entre la Gironde et les Landes
L’exercice ne s’est pas déroulé comme prévu, jeudi 23 septembre, sur le terrain militaire de Captieux (Gironde). Lors d’une campagne de tir air-sol, un Mirage 2.000 a perdu «un emport d’exercice». Une bombe, en d’autres termes. Depuis, l’armée est à la recherche de l’objet, heureusement dépourvu de charge explosive.
Pour le retrouver, les autorités militaires ont décidé de mettre tout le monde à contribution. Les maires des communes alentours ont tous reçu un mail dans lequel l’engin est décrit comme un «cylindre de couleur bleu» mesurant «1,90 mètre de long», «10 cm de diamètre» et pesant 40 kilos. Ceux qui retrouveront cet emport d’exercice ont pour consigne «de ne rien toucher et de contacter la gendarmerie la plus proche».
L’objectif de la campagne de tir est de former et d’entraîner les équipages et mécaniciens au maniement et aux tirs de bombes réelles. À ce titre, plus de 70 bombes ont été et seront tirées sur le champs de tir de Captieux.
Sur Twitter, l’armée explique que cette campagne de tir a pour objectif «de former et d’entraîner les équipages et mécaniciens au maniement et aux tirs de bombes réelles». Dans ce cadre, «plus de 70 bombes ont été et seront tirées sur le champ de tir de Captieux».
L’avion qui transportait le projectile perdu appartient à la base militaire de Nancy, selon les informations de Sud-Ouest. Il est parti de la base aérienne de Cazaux vers 15h, ce jeudi 23 septembre, et l’emport d’exercice «s’est décroché accidentellement de son fuselage». Dans son mail, l’armée précise qu’il s’agit d’un «incident rare» et qu’une enquête a été confiée à la gendarmerie de l’air pour comprendre ce qui a pu se passer.
Certains des maires alentours ont du mal à accepter la nouvelle. Celui de Callen, Yann Bouffin, indique avoir «à plusieurs reprises» fait part des inquiétudes «quant au risque de tels incidents». «La preuve est faite désormais, malgré les déclarations rassurantes, qu’elles sont fondées» juge-t-il. Il insiste par ailleurs sur les «nuisances» subi par la population, évoquant «d’intenses manœuvre aériennes ponctuées de plus de 70 explosions de bombes».