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Expérimentation de l’interdiction des smartphones au collège Rosa-Parks de Pouillon dès la rentrée

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Dès le 2 septembre prochain, jour de rentrée scolaire, les élèves du collège Rosa-Parks à Pouillon devront se passer de leurs smartphones dans l’enceinte de l’établissement, dans le cadre d’une nouvelle mesure expérimentale.

Une « pause numérique » dans 199 collèges français

Annoncée par Nicole Belloubet, ministre démissionnaire de l’Éducation, lors de sa conférence de presse du mardi 27 août, cette initiative vise à interdire l’usage des smartphones dans 199 collèges répartis à travers la France. Ce projet, baptisé « pause numérique », a pour objectif d’améliorer le climat scolaire et les résultats des élèves en limitant l’usage des téléphones portables dans les établissements.

Bien que la ministre n’ait pas spécifiquement désigné les collèges concernés lors de son annonce, le journal Sud-Ouest a confirmé que cinq établissements de l’académie de Bordeaux participent à cette expérimentation, dont le collège Rosa-Parks à Pouillon, situé dans les Landes.

Des objectifs éducatifs et préventifs

Selon Actu.fr, cette mesure s’appuie sur deux principaux objectifs, tels que détaillés dans le dossier de presse du ministère. Premièrement, il s’agit de renforcer le climat scolaire en limitant les risques liés aux smartphones, notamment en matière de violences et de cyberharcèlement. Deuxièmement, l’interdiction vise à améliorer les performances académiques des élèves, l’usage intensif des téléphones ayant été associé à une baisse de concentration et à une entrave à l’acquisition des connaissances.

Actuellement, les smartphones sont interdits en classe, mais restent souvent présents dans les couloirs et pendant les pauses. Avec cette nouvelle réglementation, les élèves devront désormais déposer leurs téléphones dans des casiers chaque matin pour ne les récupérer qu’à la fin de la journée.

Défis logistiques et financement

Bien que la mesure soit saluée pour ses ambitions pédagogiques, plusieurs questions logistiques restent en suspens, notamment sur l’installation des casiers de rangement. Le ministère de l’Éducation n’a pas encore précisé qui prendra en charge ce coût. Dans le département des Landes, ce sera probablement le Conseil départemental, responsable des infrastructures scolaires, qui devra financer et organiser cette nouvelle disposition.

Vers une généralisation en 2025

L’expérimentation, prévue pour s’étendre sur une année scolaire, pourrait être généralisée à l’ensemble des collèges français à partir du 1er janvier 2025, comme le souhaite Nicole Belloubet. Le succès de cette première phase expérimentale sera déterminant pour l’avenir de la « pause numérique » dans les établissements scolaires du pays.

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