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Environnement

La Fédération des chasseurs des Landes a été reçue par la préfète ce lundi 9 novembre

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Crédit : Adobe Stock / Illustration

Après l’arrêté préfectoral interdisant tout acte de chasse hormis des battues de régulation, la Fédération des chasseurs des Landes a été reçue ce lundi par la préfète. Des échanges de deux où la préfète se laisse un temps de réflexion. La Fédération, elle, réfléchit à contester l’arrêté devant la justice.

Ce lundi 9 novembre, la préfète des Landes, Cécile Bigot-Dekeyzer, a reçu la Fédération des chasseurs des Landes dans son bureau, après la décision d’interdire tout acte de chasses hormis des battues de régulation. Un arrêté préfectoral pris vendredi, qui ne plaît pas à la Fédération et qui a été le point principal de cette échange de 2 heures. Au cours de cette échange, pas de décision contraire n’a été annoncée ce lundi, il est donc toujours interdit de chasser même une heure, dans un rayon d’un kilomètre confirme Jean-Luc Dufau, vice-président de la Fédération des Chasseurs des Landes, à nos confrères de France Bleu, « Dans l’état actuel des choses, l’acte de chasse est interdit. La chasse est interdite. La régulation du grand gibier, uniquement, est permise. C’est d’ailleurs ce que ne comprend pas le chasseur : un promeneur peut profiter de la nature une heure de temps, et le chasseur est confiné chez lui. ».

Contester la décision au tribunal administratif

Ce que ne comprend pas Jean-Luc Dufau, c’est l’autorisation des battues. Les battues ne sont pas boycottées, mais leur organisation relève de la responsabilité des présidents d’ACCA explique-t-il. Ce dernier ne comprend pas pourquoi si les sorties individuelles sont interdites, pourquoi les sorties collectives seraient autorisées. C’est ce président qui sera responsable si un cluster se déclare au sein d’une battue, rajoute t-il : « Par conséquent, nous ne pouvons pas appeler les présidents d’ACCA à prendre de tels risques. Chacun prendra ses responsabilités« . Il appelle tout de même les chasseurs à respecter cet arrêté préfectoral, mais réfléchi à contester l’arrêté au tribunal administratif de Pau « Nous appelons au respect, au civisme et à la solidarité. Nous restons sur notre position de « tous ou rien ». On ne voit pas pourquoi les chasseurs seraient privés de sortie d’un côté, et de l’autre nous allons les regrouper pour réaliser une mission de service public. Chacun aura ses responsabilités à prendre dans les jours à venir, mais nous ne pouvons pas prendre de risque aujourd’hui de faire regrouper des gens. L’arrêté le permet, je crains que ce soit un risque dans la mesure où la crise s’accentue dans le département. Donc, Madame la Préfète se laisse un petit temps de réflexion. De notre côté, nous nous réservons, nous réfléchissons à la possibilité de contester cet arrêté devant le Tribunal administratif de Pau« .